Cette certification est l’aboutissement de travaux rigoureux nécessaires à la sécurisation financière du régime d’assurance chômage, demandés par la gouvernance et menés par les services de l’Unédic.
D’une part, les collaborations constructives et transparentes avec les opérateurs – Urssaf Caisse nationale et CCMSA pour le recouvrement des contributions d’assurance chômage, et France Travail pour le versement des allocations aux demandeurs d’emploi – ont permis d’attester de la maîtrise des flux financiers de ces organismes au profit du régime.
D’autre part, les échanges nourris entre les commissaires aux comptes et la Cour des comptes ont donné lieu à une parfaite compréhension des informations financières, participant à la décision de certifier les comptes sans réserve.
La capacité à maintenir une gestion maîtrisée et efficiente du régime, dans le sillage du pilotage financier des partenaires sociaux, est essentielle pour que l’Unédic continue à exercer ses missions et pour que l’Assurance chômage puisse jouer son rôle d’amortisseur économique et social. Avec un objectif : protéger et accompagner les demandeurs d'emploi, les salariés et les entreprises.
Le pilotage financier du régime reste néanmoins contraint par la non-compensation partielle des exonérations de cotisations, appelée également « prélèvements de l’État » et décidée en fin d’année 2023. Ces prélèvements de plus de 12 Md€ jusqu’en 2026, dont 2 Md€ en 2023, diminuent d’autant les capacités de l’Assurance chômage à rembourser sa dette. L’Unédic a même été contrainte en 2023 d’emprunter sur les marchés financiers, dans une période de taux d’intérêt élevés. Malgré tout, l’Unédic est parvenue à sécuriser le financement du régime d’assurance chômage et à garantir sa solidité financière.