En détail
Allocations, aides ou dispositifs de soutien au marché du travail comme l’activité partielle, les dépenses du régime d’assurance chômage sont directement versée à des entreprises ou des populations vulnérables et sont immédiatement réinjectées dans l'économie française (salaires, loyers, consommation de biens de première nécessité...).
L’Assurance chômage joue un rôle d’amortisseur économique, d’autant plus prégnant quand l’activité ralentie et l’emploi se contracte : le régime permet de maintenir le pouvoir d’achat des ménages, soutenir la consommation et donc atténuer l’impact de la crise sur les ménages et, en conséquence, sur le dynamisme de l’économie.
En 2008, près de 10 Mds€ ont été injectés dans l’économie.
En 2020, plus de 20 Mds€ ont été injectés, auxquels s’ajoutent plus de 19 Mds€ sous forme d’emprunts sur les marchés financiers portés par l’Unédic. Cela s’est traduit par une prise en charge, en tout ou partie, du revenu de près de 11 millions de Français et le soutien de 3 millions d’entreprises.
Le rôle d’amortisseur a ainsi des corollaires importants en période de crise, notamment :
- assumer les déficits du régime avec une augmentation des dépenses pour les allocations chômage, les mesures exceptionnelles en faveur des demandeurs d’emploi et les mesures d’urgences pour les salariés et entreprises comme l’activité partielle ;
- financer la dette sur les marchés financiers.