Certains licenciés économiques peuvent adhérer au CSP. Pendant 12 mois, ils bénéficient alors d'un accompagnement personnalisé intensif et perçoivent 80 % de leur ancien salaire brut chaque mois (règles en vigueur avant février 2015).
Cette étude statistique décrit la population des bénéficiaires du CSP et mesure la vitesse à laquelle ils sortent des listes de demandeurs d'emploi. Elle suit le parcours de bénéficiaires du CSP entrés entre octobre 2011 et avril 2012, notamment en les comparant à des populations similaires n'ayant pas bénéficié de l'accompagnement CSP.
Les résultats sont établis à partir du Fichier national des allocataires (FNA) et concernent les règles de la convention 2011 (règles modifiées en 2015).
Les bénéficiaires du CSP, plus jeunes et diplômés que les autres licenciés économiques
Parmi les licenciés économiques, ceux qui ont opté pour le CSP sont plutôt plus jeunes, plus diplômés et comptent un peu plus de femmes. Ils se distinguent des autres allocataires, licenciés économiques ou non, par un salaire de référence en moyenne plus élevé et une durée de droit plus longue. La plupart d'entre eux avaient au moins 2 ans d'ancienneté dans leur entreprise.
Qui sont les bénéficiaires du CSP ?
- 66 % d'hommes - 34 % de femmes
- 48 % ont un diplôme supérieur ou égal au Bac
- 82 % avaient 2 ans ou plus d'ancienneté dans l'entreprise qui les a licenciés
Autant de bénéficiaires du CSP que d'autres licenciés économiques toujours inscrits deux ans après le licenciement
Durant les 12 mois de CSP, les adhérents au dispositif ont tendance à rester inscrits sur les listes le temps que les plans d'action soient finis (l'accompagnement et les aides, la formation par exemple).
A profil similaire, les bénéficiaires du CSP et les licenciés économiques n'ayant pas bénéficié de ce dispositif sont aussi nombreux à être inscrits à Pôle emploi 22 mois après l'inscription (52 % des adhérents au CSP et 53 % des autres licenciés économiques toujours inscrits).