Cette enquête, menée en 2015 par la Dares et l'Unédic, a été conduite auprès de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en avril-mai 2014 qui ont adhéré au CSP.
Trois autres profils ont été interrogés pour cette enquête :
- d'autres licenciés économiques,
- des licenciés pour motif personnel
- et des signataires d'une rupture conventionnelle.
Elle a été réalisée avec le soutien financier du Fonds de Sécurisation des Parcours Professionnels (FPSPP).
Principaux résultats
Près de 80 % des licenciés économiques s'inscrivant à Pôle emploi sont éligibles au contrat de sécurisation professionnelle (CSP) et la quasi-totalité d'entre eux y adhèrent.
Ce dispositif, dont l'accompagnement doit à la fois être intensif et personnalisé, apparait globalement conforme au cahier des charges.
Les bénéficiaires du CSP accèdent davantage à toutes les prestations d'accompagnement que les autres demandeurs d'emploi interrogés ; plus particulièrement, la moitié d'entre eux a réalisé au moins une formation, contre 15 à 19 % pour les autres.
En outre, les bénéficiaires sont plus satisfaits de leur conseiller et de l'accompagnement reçu ; 56 % considèrent que l'accompagnement dont ils ont bénéficié a amélioré leurs chances de retrouver un emploi contre un peu plus d'un tiers pour les autres demandeurs d'emploi.
Néanmoins, des problèmes de financement de la formation demeurent. En outre, malgré un accès plus important à la formation, le CSP ne favorise pas l'accès à la formation des publics les moins qualifiés.