L‘allocation de retour à l’emploi (ARE) destinée aux salariés ayant involontairement perdu leur emploi (licenciement, fin de CDD ou de contrat d’intérim…) représente le cœur d’activité de l’Assurance chômage. D’autres dispositifs de protection contre certaines situations de perte d’emploi, aides à la reconversion professionnelle et dispositifs d’accompagnement renforcé pour la reprise d’une activité salariée ou non sont également financés par le régime à travers l’Unédic.
En 2023, cela représentait 35 Md€, soit plus de 80% des dépenses du régime.
Afin que les périodes de chômage ne pénalisent pas la cotisation à la retraite des allocataires indemnisés par l’Assurance chômage, l’Unédic se substitue à un employeur pour le paiement de la cotisation aux régimes de retraite complémentaire (2,3 Md€ en 2023).
Le financement de l’opérateur France Travail par l’Unédic est prévu par la loi. Depuis 2020, celui-ci s’élève à 11 % des ressources de l’Unédic, soit 4,3 Md€ en 2023 (prévisions : 4,8 Md€ en 2024), ce qui représente environ 80% du budget de France Travail.
En réponse à la crise Covid-19, l’activité partielle a été très largement sollicitée. L’Unédic co-finance ce dispositif avec l’Etat, respectivement un tiers et deux tiers des dépenses. En 2020 et 2021, le montant total des dépenses d’activité partielle financées par l’Unédic s’élevaient à 11,4 Md€. Depuis elles ne représentent plus qu’une mineure partie des dépenses de l’Unédic (0,1 Md€ en 2023).