Le manque de considération pour les soft-skills déploré par les Français
Les Français ont le sentiment que les soft-skills sont déconsidérées par les recruteurs, tandis que l’importance accordée aux diplômes et à l’apparence est jugée excessive. Selon eux, les recruteurs se focalisent sur les compétences techniques développées au travers des expériences (68 %), les diplômes obtenus et le cursus scolaire (51 %), la durée des emplois (47 %), loin devant les compétences émotionnelles sociales, le savoir-être et les qualités personnelles (34 %), les expériences extra-professionnelles (11 %), les passions et hobbies (5 %).
Ce manque de considération pour les soft-skills est déploré par les Français, dont 56 % jugent qu’on ne leur accorde pas assez d’importance.
Les soft-skills rarement jugées indispensables
Aucune soft-skill (parmi les 21 testées) n’est jugée indispensable pour trouver un emploi par plus de 4 Français sur 10. Les plus importantes à leurs yeux sont la capacité à respecter des instructions et procédures (39 %), la capacité d’adaptation (36 %), l’organisation (34 %), l’esprit d’équipe et la coopération (32 %). A l’inverse, les moins indispensables sont l’empathie (15 %), la persuasion et la négociation (13 %), la créativité (13 %), l’esprit critique (12 %), la capacité à développer et entretenir un réseau (12 %).
Les soft-skills, précieuses en cas de reconversion professionnelle
Les soft-skills sont reconnues par les Français comme des compétences transverses, précieuses en cas de reconversion professionnelle. Ainsi, pour plus de 8 Français sur 10, la capacité d’adaptation (92 %), de travailler en équipe (88 %), de s’organiser et gérer son temps (81 %) sont des compétences utiles dans de nombreux métiers.
Les soft-skills, un atout pour les actifs
Les actifs considèrent que leurs soft-skills sont plutôt un atout (84 %), qu’ils soient actuellement en emploi (84 %) ou demandeurs d’emploi (86 %), et ce sentiment est partagé par toutes les catégories socio-professionnelles. Lorsqu’on leur demande de s’évaluer, les compétences pour lesquelles les actifs se notent le plus favorablement sont l'écoute (93 %) et la capacité d'adaptation (93 %).
Les demandeurs d'emploi s’auto-évaluent plus positivement que les actifs en emploi, notamment concernant l’empathie (46 % très bons, contre 29 % des actifs en emploi) et la capacité d'adaptation (48 %).