Le deuxième trimestre 2013 à +0,5% de croissance a un impact positif sur les finances de l'Assurance chômage. Le 26 septembre, le Bureau de l'Unédic a adopté une nouvelle prévision d'équilibre financier de l'Assurance chômage, fondée sur des hypothèses de croissance révisées à la hausse : +0,1% pour 2013 et +0,8% pour 2014 selon le Consensus des économistes.Cette prévision anticipe une dégradation moindre de la situation financière de l'Assurance chômage.
Le niveau du déficit pour l'année 2013 est revu à la baisse
En cohérence avec la croissance de l'économie française constatée au 2ème trimestre 2013 (+0,5%), les dépenses de l'Assurance chômage constatées jusqu'à fin août sont inférieures au niveau anticipé par les prévisions de mai 2013.
Cette tendance se prolongerait jusqu'à la fin de l'année, du fait d'un nombre de chômeurs indemnisés plus bas qu'attendu : +15 500 supplémentaires au cours de l'année, au lieu de +77 800 prévu en mai. Cette quasi-stabilisation du nombre de demandeurs d'emploi indemnisés serait essentiellement le résultat de la reprise de l'activité sur la fin de l'année 2013 et des effets des politiques d'emploi annoncées.
Le déficit annuel de l'Assurance chômage s'élèverait ainsi à -4,1 Mds d'€ pour 2013, portant la dette à -17,9 Mds d'€ à fin 2013.
En 2014, le déficit de l'Assurance chômage serait de -4,4 Mds d'€
Cette prévision est réalisée à partir des règles d'indemnisation en vigueur, elle ne peut préjuger des décisions concernant des évolutions réglementaires dans le cadre de la négociation de la convention d'assurance chômage pour 2014.
Compte tenu du redémarrage progressif de la croissance (+0,8% selon le Consensus des économistes de septembre 2013) et des effets attendus des politiques d'emploi, les pertes d'emploi seraient limitées en 2014.
Le nombre de demandeurs d'emploi indemnisés progresserait à un rythme modéré en 2014 : +29 500 personnes supplémentaires au cours de l'année au lieu de +65 600 attendu en mai.
Le déficit de l'Assurance chômage serait de -4,4 Mds d'€ pour 2014 et conduirait à une dette cumulée de 22,3 Mds d'€ à fin 2014.