Le 14 janvier, le Bureau de l'Unédic a adopté une nouvelle prévision d'équilibre financier de l'Assurance chômage pour 2014, fondée sur l'hypothèse d'une croissance de + 0,8% (Consensus des économistes de décembre 2013). Cette prévision anticipe pour l'Assurance chômage un niveau de déficit de 4,3 Mds d'€ pour l'exercice 2014. Pour l'année 2013, les estimations financières sont confirmées, sur la base d'une anticipation de croissance légèrement revue à la hausse (+0,2%).
L'estimation du déficit pour l'année 2013 est confirmée à 4,0 Mds d'€
La situation financière de l'Assurance chômage fin 2013 devrait être conforme à la prévision de septembre 2013 : le déficit annuel s'élèverait à ‐4,0 Mds d'€ pour 2013, portant la dette à ‐17,8 Mds d'€ à fin 2013.
En cohérence avec la révision à la hausse de l'hypothèse de croissance à +0,2% pour l'année 2013 (+ 0,1 point), les dépenses de l'Assurance chômage observées sont légèrement inférieures au niveau anticipé par les prévisions de septembre 2013. En effet, il y aurait en 2013 +10 700 chômeurs indemnisés supplémentaires au cours de l'année, au lieu de +15 500 prévu en septembre 2013.
A la fin 2013, la quasi-stabilisation du nombre de demandeurs d'emploi indemnisés serait essentiellement le résultat de la reprise de l'activité sur la fin de l'année 2013 et des effets des politiques d'emploi annoncées.
En 2014, l'augmentation du nombre de chômeurs indemnisés serait modérée
Cette prévision est réalisée à partir des règles d'indemnisation en vigueur, elle ne peut préjuger des décisions concernant des évolutions réglementaires dans le cadre de la négociation de la convention d'assurance chômage pour 2014.
Compte tenu du redémarrage progressif de la croissance (+0,8% selon le Consensus des économistes de décembre 2013) et des effets attendus des politiques d'emploi, les pertes d'emploi seraient limitées en 2014. Le nombre de demandeurs d'emploi indemnisés progresserait à un rythme modéré : +13 900 personnes supplémentaires au cours de l'année.
Le déficit de l'Assurance chômage serait de -4,3 Mds d'€ pour 2014, à réglementation inchangée, et conduirait à une dette cumulée de 22,1 Mds d'€ à fin 2014.