Les allocations chômage sont principalement financées par des cotisations prélevées sur les salaires : pour chacun de ses salariés, l’employeur verse à l’Assurance chômage des cotisations, qui représentent 4,05% des salaires bruts. Les employeurs assurent ainsi leurs salariés contre le risque de chômage.
En 2019, la part salariale des cotisations d'assurance chômage a été supprimée et remplacée par une quote-part de 1,47 point de CSG (Contribution Sociale Généralisée) sur les revenus d'activité (principalement sur les salaires).
L’Assurance chômage bénéficie ainsi à tous les salariés, de tous les domaines d’activité et toutes les professions hors une partie du secteur public. C’est un régime à la fois assurantiel et solidaire. Les cotisations des employeurs et la fraction de « CSG activité » permettent de financer :
- les allocations chômage versées aux salariés perdant involontairement leur emploi ou à ceux qui changent de cap en se reconvertissant ou en créant leur entreprise ;
- les points de retraite complémentaire des demandeurs d’emploi ;
- le budget de France Travail (ex Pôle emploi).
En période de crise économique, les recettes issues des cotisations d’assurance chômage ne suffisent pas pour financer les allocations des demandeurs d’emploi et couvrir les autres dépenses du régime. Pour maintenir sa capacité de financement et assurer sa mission, l'Unédic emprunte sur les marchés financiers, notamment via l’émission de Social Bond.